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Pour soutenir notre engagement dans la prise en charge de l'enddométriose, le Dr Alexandre Ballout et notre psychologue, Madame Lucie Stetten-Pigasse ont répondu aux questions d'Alexandra Tizio (link to her name which is in the pdf attached please) pour ELLE magazine. En voilà quelques extraits:

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DE L’ERRANCE DIAGNOSTIQUE AU TRAUMATISME
L’endométriose est diagnostiquée avec un délai moyen de sept ans, indique le ministère de la Santé. « Le fait de souffrir physiquement, durant sept ou huit ans, sans réponse médicale, crée de la souffrance psychologique, souligne le Dr Alexandre Ballout (linkto Linkedin profile), gynécologue-obstétricien, spécialiste dans la prise en charge de l’endométriose, qui consulte au centre SFFERe, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). « L’endométriose est source d’arrêts maladie, de réclusion. Tout cela peut avoir une répercussion directe ou indirecte sur la santé mentale et le psychisme des patientes », ajoute le médecin.
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Dans ce contexte, la pose du diagnostic peut être un vrai bouleversement. « Il est arrivé à plusieurs reprises que des patientes fondent en larmes dans mon cabinet, rapporte le gynécologue. Je me suis remis en question sur ma façon de leur annoncer le diagnostic, mais en réalité, elles pleuraient de soulagement et me disaient : "Merci Docteur de m’avoir prouvé que je ne suis pas folle, et que ce n’est pas dans ma tête". »
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IMPACT SUR LA VIE INTIME, DÉTÉRIORATION DE L’IMAGE DE SOI
Par ailleurs, l’endométriose a tendance à affecter « la féminité des patientes, notamment dans leur sexualité et, par conséquent, dans leurs relations amoureuses », explique Lucie Stetten-Pigasse (link to their profile), psychologue au centre SFFERe. En effet, cette pathologie peut causer des douleurs, notamment lors de la pénétration, et engendre parfois de l’incompréhension au sein du couple.
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Aussi, l’incompréhension de l’entourage en général, sur un handicap invisible, peut empiéter sur la santé mentale des femmes et abîmer l’image de soi, assortie d’un sentiment de culpabilité, voire de honte, de se sentir « hors de la norme » ou de ne pas pouvoir honorer toutes les activités du quotidien.
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VERS UNE APPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE POUR SOULAGER LES SYMPTÔMES
Puisque l’endométriose touche plusieurs sphères de la vie, le Dr Alexandre Ballout et Lucie Stetten-Pigasse invitent les femmes à se tourner vers différents professionnels de santé, avec la mise en place d’un parcours pour surmonter cette souffrance physique et psychologique. « Il faut une prise en charge de la patiente dans sa globalité, pas uniquement une prise en charge de la maladie », insiste le médecin.
« Dans un premier temps, il est important d’aller voir des gynécologues spécialisés dans le domaine, pour être comprise par le corps médical », indique la psychologue. « Ensuite, entamer une thérapie, pas forcément longue, permet d’exprimer tous ses symptômes et leurs conséquences sur la vie relationnelle, professionnelle. Cela permet aussi de se raccorder à ses émotions, car il me paraît essentiel de les reconnaître, de les écouter, et d’apprendre à savoir quoi en faire », ajoute l’experte. Les médecines douces, telles que la sophrologie pour apaiser les douleurs, la cohérence cardiaque ou encore l’ostéopathie spécialisée en endométriose, peuvent également aider à soulager les patientes

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https://www.elle.fr/Love-Sexe/Psycho/Le-choc-de-l-annonce-a-rejailli-quand-l-endometriose-est-source-de-souffrance-psychologique-4249458

Pour plus d'informations vous pouvez aussi voir nos vidéos concernant l'endométriose sur notre youtube channel ( Santé des femmes: lutte contre l'endométriose et Endométriose, la chirurgie est-elle une solution ultime ? et Endométriose et fertilité, ce que disent les gynécologues).